C'est la rentrée scolaire dans de nombreux pays, et donc le meilleur moment pour rappeler aux adolescents, aux parents et aux enseignants l'importance de signaler les problèmes de sécurité aux plateformes et aux services en ligne. 

Malheureusement, les signalements ont été quelque peu mal perçus ces dernières années, car les jeunes ont tendance à normaliser le fait d'être exposés à des contenus et des comportements problématiques en ligne, ou à assimiler le signalement à la délation. Ce sentiment est confirmé par les données. Les résultats de notre dernière étude sur le bien-être numérique montrent que même si davantage d'adolescents et de jeunes adultes se sont adressés à quelqu'un ou ont pris des mesures après avoir été confrontés à un risque en ligne cette année, seul un sur cinq environ a signalé l'incident à la plateforme ou au service en ligne. Le signalement des contenus et des comptes litigieux est d'une importance capitale pour aider les entreprises technologiques à bannir les mauvais acteurs et à empêcher d'autres activités avant qu'elles ne causent un préjudice à autrui.    

Les résultats de l'enquête montrent que près de 60 % des adolescents et des jeunes adultes de la génération Z interrogés dans six pays ¹ qui ont été confrontés à un risque en ligne sur n'importe quelle plateforme ou service, et pas uniquement sur Snapchat, se sont adressés à quelqu'un ou ont sollicité de l'aide après l'incident. Cela représente un bond de neuf points par rapport à 2023. Pourtant, seuls 22 % ont signalé le problème à la plateforme ou au service en ligne, et 21 % seulement à une hotline ou à un service d'assistance, comme le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) aux États-Unis ou l'Internet Watch Foundation (IWF) au Royaume-Uni. 17% ont été signalés aux forces de l'ordre. Malheureusement, 17 % n'ont parlé à personne de ce qui s'est passé.        

Pourquoi les jeunes hésitent-ils à parler à quelqu'un ou à porter plainte ? Les données montrent qu'un pourcentage impressionnant de 62 %, soit près de deux tiers des adolescents (65 %) et 60 % des jeunes adultes, ont déclaré qu'ils ne pensaient pas que l'incident posait un problème et qu'il s'agissait plutôt de quelque chose qui « arrive tout le temps en ligne ». Un quart d'entre eux (26 %) ont déclaré ne pas croire que l'auteur de l'infraction aurait à en subir les conséquences. Les sentiments de honte, de culpabilité ou d'embarras (17 %), la peur d'être jugé négativement (15 %) et le fait de ne pas vouloir qu'un ami ou un membre de la famille « ait des ennuis » (12 %) sont les autres raisons les plus fréquemment citées pour expliquer l'absence de signalement. Cela remet en question la perception qu'ont certains jeunes de la modération des contenus en ligne : un quart des personnes interrogées ont déclaré qu'elles ne pensaient pas que l'auteur de l'infraction serait sanctionné, mais plus d'une sur dix a déclaré qu'elle ne souhaitait pas qu'un ami ou un membre de sa famille soit sanctionné pour avoir enfreint les règles de conduite. Un pourcentage plus faible de répondants estime qu'ils sont responsables de l'incident (10 %) ou craint des représailles de la part de l'auteur de l'infraction (7 %).

Signalement sur Snapchat

À partir de 2024, nous nous efforcerons de briser les mythes et d'inverser la tendance en ce qui concerne les signalements sur Snapchat, et nous ferons appel à notre nouveau Conseil pour le bien-être numérique (CDWB), composé de 18 adolescents de tous les États-Unis, sélectionnés pour promouvoir la sécurité en ligne et le bien-être numérique dans leurs établissements scolaires et leurs communautés. 

« La frontière entre la protection de la vie privée et la sécurité des utilisateurs est floue », note Jeremy, un membre californien du CDWB âgé de 16 ans. « Le bouton de signalement clarifie cette frontière ténue. Cela contribue à faire de Snapchat un espace plus sûr tout en préservant la vie privée de tous. C'est pourquoi tout le monde doit utiliser le bouton de signalement lorsque c'est nécessaire, pour que Snapchat devienne un espace plus sûr. »

Josh, un autre adolescent californien membre du CDWB, partage cet avis et souligne les trois principaux avantages d'un signalement sur n'importe quelle plateforme ou service : aider à prévenir la propagation de contenus illégaux et potentiellement dangereux, supprimer les faux comptes ou les comptes usurpés, et aider à enrayer la propagation d'informations erronées. Les deux adolescents font de l'importance des rapports un élément clé de leur expérience au sein du CDWB au cours de l'année à venir.  

Sur Snapchat, cependant, bon nombre des inquiétudes soulevées par l'étude ne s'appliquent pas vraiment. Par exemple, sur notre service, le signalement est confidentiel. Nous ne révélons pas à un utilisateur signalé qui a déposé un signalement au sujet de son contenu ou de son comportement. Nous accusons également réception des signalements lorsque nous les recevons et nous indiquons aux auteurs des signalements qui nous ont fourni une adresse e-mail confirmée si leur soumission a effectivement permis d'identifier une violation de notre politique. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un effort continu visant à informer notre communauté sur les comportements et les contenus autorisés et interdits sur notre application. Par ailleurs, nous avons lancé le mois dernier une nouvelle fonctionnalité appelée « Mes signalements » qui permet à tous les Snapchatters de suivre le statut de leurs signalements d'abus liés à la confiance et à la sécurité dans l'application qui ont été soumis au cours des 30 derniers jours. Dans « Paramètres », sous « Mon compte », faites simplement défiler jusqu'à « Mes rapports » et cliquez sur pour consulter.   

Les contenus et les activités interdits sont détaillés dans nos Règles communautaires, et nous encourageons toujours les signalements précis et opportuns. Sur une application de messagerie privée comme Snapchat, le signalement par la communauté est essentiel. Nous ne pouvons pas contribuer à résoudre un problème si nous ne savons pas qu'il existe. Et, comme le notent les membres du CDWB, le signalement permet d'aider non seulement la cible d'une violation potentielle, mais aussi d'autres victimes potentielles du ou des mêmes acteurs malveillants. Chez Snap, nous considérons le signalement comme un « service communautaire ». Les Snapchatters peuvent faire des signalements dans l'application en appuyant simplement sur un élément du contenu de façon prolongé ou en remplissant le formulaire disponible sur notre site d'assistance. 

Les parents, les tuteurs, les enseignants et les responsables d'établissements scolaires peuvent également utiliser le formulaire en ligne public, et les utilisateurs de notre suite d'outils parentaux Centre familial peuvent signaler des comptes suspects directement dans cette fonctionnalité. Nous avons également lancé récemment le Guide des enseignants sur Snapchat afin d'aider les responsables d'établissements scolaires à favoriser la création d'environnements numériques sains et stimulants pour leurs élèves. Pour en savoir plus sur les modalités de signalement, peu importe que vous ayez ou non un compte Snapchat, veuillez consulter cette fiche technique.   

Promouvoir des expériences en ligne positives

Favoriser des expériences en ligne plus sûres, plus saines et plus positives sur Snapchat et dans l'ensemble de l'écosystème technologique est une priorité absolue pour Snap, car rien n'est plus important que la sécurité et le bien-être de notre communauté. Mieux comprendre les attitudes et les comportements des Snapchatters, ainsi que de ceux qui utilisent d'autres plateformes, est essentiel pour atteindre cet objectif et constitue le moteur même de nos recherches actuelles.

Les résultats complets de notre troisième année d'étude, y compris notre dernier indice de bien-être numérique, seront publiés à l'occasion de la Journée internationale pour un internet plus sûr en 2025. Nous partageons quelques résultats préliminaires en cette période de rentrée scolaire afin de rappeler aux familles et aux communautés scolaires l'importance de la sécurité en ligne.

Nous sommes impatients de vous en dire plus dans les mois qui précèdent la Journée pour un internet plus sûr, le 11 février 2025. D'ici là, reprenons le chemin de l'école en promouvant la sécurité en ligne, et soyons toujours prêts à signaler toute situation susceptible de poser problème à Snapchat ou à n'importe quel service en ligne.

— Jacqueline F. Beauchere, responsable mondiale de la sécurité des plateformes